mercredi 27 juillet 2011

Llegada a Bogotá !

Enfin, nous voici arrivés en terre colombienne !
Après une escale à Cali, nous avons atterri à l'aéroport de Bogotá lundi soir vers 20h.

Bogotá est la capitale de la Colombie. La ville est située sur un plateau à 2600m d'altitude et compte environ 8 millions d'habitants.







Premières impressions

- Tiens, il fait nuit ! Et oui, en Colombie il fait nuit dès 18h, mais le soleil se lève tôt le matin, vers 6h je crois.
- Ça sent pas bon ! Apparemment, l'essence des voitures est de basse qualité et contient du plomb, de ce fait ça sent très fort les gaz d'échappement partout dans la ville. 
Nous avions un peu peur de suffoquer avec l'altitude, mais en vérité on n'a senti aucune différence.

Nous avons pris un taxi pour aller à l'auberge. On a eu bien peur sur la route, les taxis roulent très vite et manquent d'écraser des piétons à chaque coin de rue ! En plus, il n'y a pas de ceinture de sécurité...
L'auberge se trouve dans le centre historique de la ville, la Candelaria. Nous avons choisi de nous poser dans ce quartier le temps de trouver un appartement, car il est situé tout près de l'université. On y trouve de vieux bâtiments, notamment des maisons coloniales comme celle de notre auberge :

L'intérieur de notre auberge est très sympa !

Premières surprises

Une douche électrique
- Les toilettes : pour ne pas boucher les canalisations, on ne jette pas le papier dans les toilettes, mais dans une poubelle à côté ! Évidemment on se fait avoir les premières fois, car l'habitude est difficile à prendre !

- Les douches : dans de nombreuses auberges d'Amérique du Sud, on utilise les douches électriques. Pour avoir de l'eau chaude, il faut que le filet d'eau soit très fin. Mais comme il fait froid dehors, on se les pèle quand même ! Voilà qui va me guérir de ma passion pour les longues douches.

- Les distributeurs de monnaie : il faut insérer la carte, puis l'enlever, puis la réinsérer quand une lumière s'éteint, puis on a deux secondes pour répondre à chaque question de la machine sinon le retrait est annulé ! Au bout du cinquième essai, on y arrive. Mais avec le stress, j'ai retiré 20 000 pesos au lieu de 200 000 pesos, soit l'équivalent de 8€...


On a rencontré un couple de français très sympas avec qui on a un peu discuté. Puis on est partis se coucher, un peu crevés par le décalage horaire (7 heures de plus dans la journée !).


 Premières découvertes

Mardi, on a décidé de partir à la découverte de la ville et de trouver le ministère des affaires étrangères pour obtenir notre visa. En sortant de l'auberge, on a pu observer les montagnes baignées dans la brume et le célèbre Montserrate, un sanctuaire très connu où on peu accéder en téléphérique (on espère le faire bientôt !).
Voici à peu près la vue qu'on a depuis la Candelaria. Le Montserrate est le petit bâtiment blanc en haut, mais on ne le voit pas très bien.

Notre première mission : se repérer dans Bogota ! Une dame de l'auberge, très sympa, nous a passé un plan de la ville. Elle nous a indiqué la rue où prendre le bus pour se rendre au ministère. Ici, les rues n'ont pas de nom. Les rues qui vont du nord au sud s'appellent "carreras" et celle de l'ouest à l'est "calles", et elles portent toutes un numéro. Comme la ville est à peu près organisée en quadrillage et que les numéros des rues vont croissants, on arrive plus ou moins à se repérer.

Deuxième mission : ne pas se faire écraser. Il y a peu de feux pour les piétons et les gens traversent au feeling la plupart des rues, même les grandes avenues. Cependant, il semble que les taxis n'accordent pas beaucoup d'importance à la vie humaine, ils roulent comme des fous, il faut donc être très prudent !


Le transmilenio à un arrêt
Troisième mission : trouver un bus. On a marché pendant près d'une demi heure sur une grande avenue en cherchant un arrêt de bus, avant de comprendre le fonctionnement : les gens arrêtent les bus avec un signe de la main là où ils ont envie de le prendre, et de même, ils descendent là où ça les arrange en demandant au chauffeur !
On a préféré essayer un moyen de transport un peu plus organisé, le transmilenio ! Ce sont aussi des bus, mais ils fonctionnent plus comme des rames de métro, avec des arrêts fermés où l'on n'accède qu'avec un ticket. Dans le transmilenio aussi, la conduite est très énergique, il faut bien se tenir !


La suite des aventures arrive bientôt !

3 commentaires:

  1. lol
    Je pensai avoir connu le pire avec l'Ukraine et la Mongolie , mais la Colombie sa a l'air pas mal non plus ^^

    Bon courage!

    RépondreSupprimer
  2. J'adore ! Ca me rappelle de bons souvenirs :D
    Perso, mes bagages étaient restés coincés une semaine à l'aéroport de Bogotá avant d'arriver à Guayaquil. D'ailleurs, dans cette ville aussi, on enregistre de nombreux accidents de pauvres piétons qui étaient pressés de traverser et ne le seront malheureusement jamais plus :p.
    Enfin, la loi d'un carrefour, c'est " je klaxonne le plus fort donc je passe", non?

    Bisous à vous deux !!!

    RépondreSupprimer
  3. Bravo pour ton blog super intéressant
    Caramba !

    RépondreSupprimer