mercredi 31 août 2011

Nuestra casa (enfin !)

Un article un peu plus personnel que les précédents, qui ne parle pas d'une de mes fabuleuses escapades mais d'un élément très important de ma vie à Bogotá : ma maison.

Avant de commencer la visite, je vais vous présenter les occupants de ladite maison. Nous sommes huit étudiants étrangers à y habiter : 
- cinq français : Lola, Matéo, Zoé, Dimitri et moi.
- deux mexicains : Rosa et Guillermo
- une suisse-allemande : Ursina.
Nous étudions tous à Los Andes des sujets différents : droit, économie, langues, environnement...

Vous pensez peut-être que ce n'est pas génial de faire une collocation avec autant de français, et je suis assez d'accord. Cependant, je crois qu'il n'y a pas une seule colloc à Bogotá sans français, les français sont partout ! 
Rassurez vous cependant, même si ça parle un peu français chez nous, la langue officielle de la maison est tout de même l'espagnol !

Voici une photo de la "familia" comme on l'appelle. Il manque Dimitri et Zoé, je ne sais pas ce qu'ils fabriquaient...
Derrière : Guillermo.
Devant : Lola, Ursina, Matéo, moi et Rosa.
Et maintenant, la maison !
Elle se trouve dans la jolie rue 11 qui descend sur la Place Bolívar (cf article sur la Candelaria). Il faut d'abord ouvrir un portail en fer forgé pour accéder à ce bloc de maisons :


La première maison est habitée par d'autres étudiants en échange à Los Andes, avec qui on s'entend très bien. La deuxième abrite une famille colombienne (avec qui il faut s'arranger à propos des fêtes...) et la troisième est la nôtre !

Au rez-de-chaussée, on trouve la chambre de Guillermo, une petite salle de bains (qu'il est le seul à utiliser), la machine à laver et un charmant petit patio qui sert à faire sécher le linge (ou à le mouiller selon le temps) et attire de nombreux pigeons. Un jour, on a d'ailleurs du évacuer un pigeon qui était entré dans la maison et s'était caché derrière la machine à laver...

Notre joli patio !
Au premier étage, on trouve les lieux communs. Il y a une grande salle avec un coin télé (qui ne marche pas) et musique (on a une super chaine hifi) où certains vont se poser pour travailler ou boire un verre. A noter, la présence de la cheminée ! Le chauffage n'existant pas à Bogotá, c'est un élément très important ! Je crois même que c'est ce qui nous a tous séduit quand on a visité la maison la première fois, car c'était un jour de pluie et on était trempés jusqu'aux os.

Le salon.
A côté, il y a un bureau et le coin salle à manger. La table est assez grande pour acceuillir 8 personnes, mais on ne mange pas souvent tous ensemble à cause de nos emplois du temps très différents. 
L'autre atout charme de la maison (après la cheminée) : le hamac !

La table et le hamac.
A cet étage se trouve aussi la cuisine, plutôt bien équipée : une cuisinière au gaz, un grand frigo/congélateur et un micro-ondes, il manque juste un four...

Matéo et Zoé s'activent aux fourneaux.
Au deuxième étage, on trouve les chambres. Non, il n'y en a pas sept, mais quatre, puisque nous partageons tous nos chambres à l'exception de Matéo. Voici une photo de notre chambre à Dim et moi :

On n'a pas encore totalement vidé les valises...

Nous avons une jolie vue sur les toits voisins.
Il y a également une salle de bains que nous partageons entre sept (sans problème à vrai dire). On a la chance d'avoir de l'eau très chaude (c'est pas le cas partout), même s'il faut penser à allumer le ballon une demi-heure avant !
La salle de bains !
Globalement, il fait très bon vivre dans cette maison. Il faut s'habituer un peu au bruit car il y a une école à côté et pas mal de travaux, dur dur de faire la grasse matinée !

Une remarque pour ceux qui voudraient m'envoyer du courrier (ou qui désepère de recevoir une carte de Colombie) : le courrier n'existe pas ici, je ne pense pas que les lettres arrivent. Pour envoyer quelque chose, il faut passer par DHL et ça coute très très cher ! Dommage...


Et les voyages ?

On a pas mal de projets de voyages ! Le weekend prochain, on va aller visiter les environs pour voir notamment la cathédrale de sel de Zipaquirá. Début septembre, on espère pouvoir faire un tour sur la côte pacifique à Bahia Solano pour voir la migration des baleines à bosse. Enfin, on va profiter de notre "semaine de travail individuel" (comprenez "vacances") fin septembre pour faire un tour en Amazonie !

lundi 22 août 2011

Villa de Leyva

Comme on a un peu la bougeotte, ce weekend on a quitté le Cundinamarca (la région de Bogotá) pour découvrir le Boyacá. Notre destination : Villa de Leyva, une petite ville touristique à la « beauté coloniale nonchalante » (Petit Futé) située à 180km au nord de la capitale. 


SAMEDI

On est partis le matin à 7h de la gare routière de Bogotá. D’après nos guides touristiques, le trajet devait durer 3h30-4h. Malheureusement, on est tombé sur LA compagnie de bus qui ne passe pas par les grandes routes et dessert les petits villages des campagnes reculées. Le voyage fut très dynamique : on est passé par des petits chemins de terre bourrés de crevasses qu’en France on n’oserait même pas prendre en voiture. Par moment, le bus passait au dessus de petits ponts bombés, et comme il allait très vite, il se retrouvait en suspension en descendant du pont ; je vous dit pas le choc quand il retombait ! Par chance, j’avais le ventre vide…

C’est donc un peu secoués que nous sommes arrivés à Villa de Leyva 5h30 plus tard…
Pas le temps de voir la ville, Sebastian, un ami allemand, et quatre françaises nous attendaient pour une charmante balade à vélo à la découverte de la nature alentour.

Première étape : découvrir les "pozos azules", ces lacs à forte concentration en souffre qui leur donne une belle couleur turquoise. On avait un plan pour se repérer, mais on a pas mal galéré ! On a testé trois routes différentes, en demandant notre chemin aux militaires et à quelques résidents isolés. Il n’y avait aucun panneau d'indication, tout semblait très sauvage. On s'est retrouvé au milieu d'un paysage aride comme on n'avait jamais vu jusque là !

Un petit chemin de terre au pied d'une colline.
On trouve un permier lac, mais l'eau n'est pas bleu turquoise !

On les aperçoit au loin, ces pozos azules !
Après une bonne heure de pédalage, on trouve enfin les lacs ! La couleur  de l’eau est vraiment belle ! Deux courageux ont même osé s’y baigner, parait-il qu’elle était bonne !

Petite pause au bord de la "piscine".

On repart pour la deuxième étape : un petit village où on peut voir des fossiles très rares. Le chemin a commencé à être vraiment difficile, alternant entre descentes raides (un peu flippantes considérant la qualité des freins de mon vélo) et longues montées. Je n’avais pas mangé depuis 5h du mat, j’en pouvais plus ! De plus, le vent s’est mis à souffler fort, l’orage grondait au loin et des gouttes de pluie commençaient à tomber. Gla gla...
Dans les montées, on met pied à terre !
La route nous réserve quelques surprises...
Avec beaucoup d’efforts, on est enfin arrivé au village des fossiles. Pour se restaurer, pas le choix : c’est viande de porc grillée et patates à l’huile. Bon, quand on a vraiment faim…

Et comme tout s’arrange en même temps, le soleil a fait sa réapparition et on est parti requinqué à la découverte de ces fameux fossiles. En plus d’une collection impressionnante d’ammonites et de bois fossilisé, le musée abrite le fossile géant d’un cronosorius, dont il n’existe que deux semblables dans le monde (aux Etats-Unis et en Australie). Ce grand squelette attire pas mal de touristes et fait vivre tout le petit village reculé dans les collines.

Le fossile du cronosorius a été découvert en 1977
par les habitants du village.
On est reparti pour la suite de la balade. La civilisation a commencé à réapparaitre lentement, avec de magnifiques maisons bordant la route. Et finalement, nous sommes arrivés à notre dernier objectif : la Casa Terracota (maison en terre cuite) !
Cette maison est l’œuvre d’un architecte bogotanais qui travaille dessus depuis douze ans ! Il compte y habiter plus tard. C'est la plus grande œuvre en céramique du monde.

C'est mignon, non ?
C’est vraiment une vision très curieuse, ça fait un peu maison de Schtroumf. A l’intérieur c’est toujours aussi bizarre, on découvre la cuisine, les chambres, les salles de bains pleines de mosaïques et plusieurs terrasses. C’est franchement sombre et étouffant (les plafonds sont très bas), on se croirait un peu dans un terrier.
La cuisine.
La chambre à coucher.
La jolie petite salle de bains avec ses mosaïques naïves.
Suite à cette visite originale, on est rentrés à Villa de Leyva vers 17h, bien fatigués de cette après-midi sportive !

Le soir, Dim et moi sommes partis découvrir un peu la ville. C’est très vivant, très joli. La ville a été fondée en 1572, les maisons coloniales sont donc anciennes mais très bien préservées, les façades sont blanches et les balcons peints. Tout est très propre (pas un seul graffiti), les gens sont posés et sympathiques, pas de pauvreté, pas de sentiment d’insécurité, la ville semble hors du temps…  le contraste avec Bogotá est incroyable.
Toutes les rues sont pavées et montent vers la montagne.
Notre auberge se situait tout près de la place principale, où se rassemble beaucoup de monde le soir pour discuter ou prendre un verre dans les nombreux bars sous les arcades.

La Plaza Mayor est animée le soir.
Et derrière, toujours la montagne !
La ville étant très réputée pour sa gastronomie, on avait hâte de se poser dans un bon restaurant. Avec les conseils de nos guides touristiques, nous avons découvert la Casa Quintero, un « centre gastronomique ». On y trouve une dizaine de restaurants et de petits magasins d’artisanat réunis autour de plusieurs jolis patios. On a choisi un restaurant bio (oui oui ça existe !!) où j’ai dégusté une délicieuse salade de riz agrémentée de fruits secs et d’huile de noisette. Miam ! Même si les prix sont bien plus chers qu’à Bogota, ça fait tellement plaisir !

L'entrée de la Casa Quintero,
avec la pancarte "Centro Gastronómico".
A l'intérieur, les restaurants s'organisent autour des patios fleuris.
(J'ai pris la photo le lendemain, c'est pour ça qu'il fait jour)
On est ensuite partis se poser sur la place principale. Dim s’est acheté une bière artisanale, et moi j’ai dévoré un brownie emporté du restaurant, absolument dé-li-cieux !

DIMANCHE

Le lendemain, on a décidé de se balader dans la ville pour découvrir l’artisanat local. Une boutique sur deux dans la ville est une boutique d’artisanat. On trouve de très beaux ponchos et ouvrages en laine, beaucoup de bijoux, de sacs et de vaisselle. Il y a même des centres commerciaux d’arts, avec plein de petits magasins qui se regroupent autour des patios. C’est vraiment enchanteur !

A chaque porte, un magasin d'artisanat.
Voilà à quoi ressemble un centre commercial à Villa de Leyva !
On y trouve des antiquités...
(Le casque de guerre m'a fait penser à toi Maxime.)
... et plein de trucs en tout genre !
On a petit-déjeuné dans une pâtisserie française, avec croissants, pains au chocolat… il y avait plein de vieilles photos de Paris, on s’y croyait presque ! En sortant, le soleil a commencé à taper et on a continué d’arpenter la ville sous une chaleur agréable.

On découvre une jolie église au passage.

C’est avec un petit pincement au cœur qu’il a fallu quitter Villa de Leyva à 14h30. J’espère bien y retourner, peut-être pour faire des emplettes avant Noël ?

Le trajet en bus au retour a été plus rapide et agréable qu’à l’aller. Le bus a emprunté les routes principales qui serpentent entre les montagnes. La vue était superbe ! 


Sushiiiii

Pour clore cet article, voici une petite photo du weekend de la semaine dernière où on est resté à Bogotá. En manque de sushis, on a du aller dans la zone nord pour trouver un magasin qui vende des ingrédients. C'est assez cher ici, on en a eu pour 20 euros en tout. Voilà le résultat ! ¡Provecho! (bon appétit !)

Soirée télé en dévorant nos deux assiettes de makis !

mercredi 17 août 2011

La Candelaria

Nous n'avons pas bougé de Bogotá le weekend dernier (il faut bien se reposer de temps en temps !), nous en avons donc profité pour nous balader dimanche dans les rues de la Candelaria, notre joli quartier. Il faut savoir que le dimanche, certaines grandes avenues sont fermées aux voitures et beaucoup de gens en profitent pour sortir de chez eux.


Quelques infos sur la Candelaria :

Monuments : le quartier existe depuis le 16e siècle, c'est le centre historique et culturel de Bogotá. On y trouve notamment la Plaza Bolívar, la place principale, où se trouvent : le Palais de Justice, le Capitole national (équivalent de notre Sénat), la Cathédrale Primada, le Palais Liévano (la Mairie) et d'autres bâtiments religieux. 
La Cathédrale Primada
Le Capitole
La place est très fréquentée par les familles le dimanche. Le reste de la semaine, elle est squattée en masse par les pigeons. 
Juste à côté se trouve la Casa de Nariño, la maison du Président. 

La population se balade le dimanche.

Ca ressemble à quoi ? Le style colonial a été conservé dans le quartier, ce qui lui donne un charme tout particulier: le long des rues étroites et pavées, souvent pentues, s'alignent de jolies maisons colorées aux fenêtres en bois. 

Une petite rue typique (et déserte !) de la Candelaria.

On trouve de nombreux restaurants, cafés et petites boutiques en tout genre, jamais de magasins de chaines internationales. 
C'est aussi un quartier qui attire les artistes et les artisans.
Parmi les endroits typiques, il y a une petite place mystérieuse appelée "Chorro de Quevedo" (on raconte que c'est là qu'aurait éte fondée la ville), pleine de jolis graffitis et peuplée de musiciens et jongleurs (et de vendeurs de drogue la nuit : hyper craignos). 

Cette jolie maison autour du Chorro donne sur... l'allée des sorcières !

Pour tous les étrangers, la Candelaria est de loin le plus joli quartier de Bogotá, beaucoup plus chaleureux et typique que les quartiers riches du nord !

C'est dangereux ? Bonne question ! En théorie, oui. Le quartier est plutôt pauvre (beaucoup de mendiants partout...) et potentiellement mal famé. Les colombiens riches de notre université n'aiment pas du tout ce quartier, une colombienne m'a dit la semaine dernière : "si je devais me balader dans la Candelaria après 17h, je serais morte de peur !". 
Le jour, pas de problème, mais la nuit certaines précautions s'imposent : ne pas "donner la papaye" (cf article précédent : pas de signe ostentatoire de richesse), être en groupe (3, 4...) et bien choisir son itinéraire. Certaines rues sont bien plus sûres que d'autres, on apprend vite lesquelles ! Hier, Dimitri a croisé un gars que l'on avait rencontré au Consulat à Paris et qui étudie ici aussi. Il lui a raconté que lui et un ami s'étaient fait agresser au Chorro la semaine dernière par un homme avec un couteau, qui leur a volé argent, téléphone... 

Et chez nous ? Notre maison est bien située, dans une rue assez large qui descend sur la Place Bolívar et dans laquelle se trouve une grande bibliothèque et le musée Botero. Il y a donc des gardes et des policiers à proximité, le coin est sûr. 

La Calle 11, notre jolie rue !
Juste à côté de chez nous, nous avons une petite boutique qui vend de tout (fruits, gateaux, boissons et autres merveilles), une papeterie et un café internet. Nous sommes aussi à deux pas de plein de bons restaurants et à 5 min d'un supermarché. On a même trouvé une pâtisserie française ! 
Bientôt les photos la maison...

Pour la route, la photo d'une jolie église qu'on a découverte dimanche, la Iglesia del Carmen :

Elle est pleine de dorures en vrai, ça rend pas trop sur la photo !

Magasins colombiens

Juste une anecdote, mais je trouve ça assez marrant : à Bogotá, tous les magasins d'un même type se regroupent dans la même rue. On trouve donc, près de chez nous : la rue des bijoutiers et des statues religieuses (un vrai bussiness ici, vous pouvez acheter des statues de la Vierge Marie de 1m de haut !), la rue des chaussures (une bonne vingtaine de magasins identiques), la rue des vêtements pas chers et la rue des sacs. Sur le chemin du transmilenio, j'ai vu l'autre jour une vingtaine de magasins de plastique (?) qui défilaient, suivis d'une dizaine d'animalerie...
Il faut croire que ce type d'organisation est judicieux en Colombie !

mercredi 10 août 2011

Medellín



Medellín est la seconde ville la plus peuplée de Colombie après Bogotá. Elle est située dans une vallée de la Cordillière des Andes à 1500 mètres d'altitude. La ville est surnommée "ciudad de la eterna primavera" (ville de l'éternel printemps) pour son climat agréable : les températures varient de 16 à 30°C au cours de l'année.


Tous les ans au mois d'août, la ville accueille la "feria de las flores", la fête des fleurs. Cet événement attire beaucoup de monde, notamment les étudiants européens en transfert de crédit !


Nous sommes partis vendredi soir depuis le terminal de bus de Bogotá. Bonne surprise, le réseau de bus semble très bien organisé, c'est à peu près l'équivalent de notre raison ferroviaire (il n'y a pas de trains en Colombie). On est arrivés une demi-heure en avance et on a eu nos billets pour environ 50€ aller-retour chacun.

La route !

Le bus était très confortable et spacieux (bien plus qu'en France), certifié ISO 9001 (je ne sais pas trop ce que ça veut dire pour un bus mais bon...). 
Pour la première fois depuis notre arrivée, nous avons découvert la magie des autoroutes colombiennes. Ce qui est ici appelé "autouroute" correspond à la définition française de "route de campagne", avec tout ce que ça implique des routes défoncées (bien pire qu'en France !), des passages dans les petits villages à 30km/h et des arrêts sur les routes trop étroites pour laisser passer les camions. 
Avantage : on a le temps d'observer la campagne colombienne avec ses jolis petits villages, ses montagnes et sa végétation exotique. 
Inconvénient : pour faire les 400km qui séparent Bogotá de Medellín, il faut 12h de trajet !

Malgré le confort du bus, le trajet n'a pas été hyper agréable... Le changement d'altitude m'a donné mal aux oreilles et j'ai eu très froid pendant la nuit, la climatisation était à fond alors qu'il faisait bien 25°C dehors, quelle idée !

Découverte de la ville

Nous sommes arrivés samedi vers 10h du matin à Medellín, où nous avons rejoint des amis étrangers à l'hôtel.
Premier objectif : partir au centre-ville chercher quelque chose de bon à manger, Medellín étant réputée pour sa gastronomie. 

Le métro est très pratique !


Contrairement à Bogotá, la ville est très bien desservie au niveau des transports, avec deux lignes de métro et deux téléphériques très modernes. Globalement, Medellín semble plus riche que Bogotá, certainement grâce à Pablo Escobar !




Au centre-ville, chaleur, pollution et surpopulation sont au rendez-vous ! L'ambiance était assez étouffante. A la recherche d'un bon resto, nous sommes arrivés sur la place Botero où se dressent de nombreuses statues du célèbre peintre et sculpteur colombien. 

Une statue de Botero devant une jolie église.
Tout autour, plein de petits restos, mais impossible de trouver autre chose à manger que du poulet frit ! Grosse déception...

Téléphérique 

Dans la soirée, nous sommes montés en "metrocable" (téléphérique) pour avoir une belle vue de la ville. 
Le téléphérique est accessible depuis le réseau de métro avec le même ticket, soit pour environ 0,60€. Et honnêtement, ça vaut le coup d'oeil ! 

La station de téléphérique

La cabine passe au dessus des quartiers pauvres de la ville, parfois à deux ou trois mètres des toits des maisons, on a l'impression de voler. On voit tout : les gens qui font la fête, les gamins qui jouent dans la rue, les petits commerces, le linge qui sèche sur le toit, etc. C'est limite du voyeurisme, mais la découverte est fascinante : les maisons en bois ou en tôle s'entassent les unes sur les autres, de plus en plus haut sur le flanc de la montagne, et ça fourmille de vie dans tous les sens. C'est peut-être la misère, mais les gens n'ont pas l'air malheureux...

Arrivés là-haut, la vue est très belle.

Les lumières de Medellín à la nuit tombante.

En redescendant, on a pu assister à un joli spectacle depuis le hall du métro : dans la cour d'une école, une sorte de fanfare d'écoliers jouaient de la musique colombienne. Certains dansaient avec des bâtons et des drapeaux au son de la musique. C'était très joli !

Petit spectacle dans une cour d'école !
"Ca se sniffe ??"


Ce soir-là, on a choisi de manger des pizzas, à défaut de trouver quelque chose de typique et sain. Avec surprise, on s'est vu offrir avec nos pizzas un étrange petit sachet de poudre blanche...
... qui s'est avéré n'être que de l'ail en poudre !



Dimanche et défilé

Le lendemain, nous avons pris un petit-déjeuner traditionnel colombien à l'hôtel : café, arepa (galette de maïs), fromage et omelette.

Ensuite, nous avons assisté au traditionnel défilé des silleteros, petits producteurs de fleurs des campagnes. Il y avait beaucoup, beaucoup de monde donc on n'a pas pu tout voir.

Grosse foule !

Les silleteros défilent avec leurs fleurs.

Hippie style !
Il y a aussi des danses...
... des fanfares...
... et des enfants déguisés en abeilles/papillons !


Avec nos chapeaux, on fait de la pub
pour l'"aguardiente antioqueño", l'alcool local !


C'était assez marrant de voir tous les petits marchands ambulants qui trainaient, on entendait de partout "sombrero, sombrero", "agua, agua", "cerveza, cerveza", "helado, helado"... On s'est vu offrir de jolis chapeaux en carton pour se protéger du soleil !





Un peu plus tard, nous avons goûté au "guarapo", le jus de canne à sucre, et c'était plutôt bon !

La canne à sucre est broyée pour obtenir du guarapo.

En bref, nous avons passé un bon weekend et sommes rentrés à Bogotá bien bronzés avec l'impression de revenir de vacances !