samedi 30 juillet 2011

La Universidad de Los Andes

 
A lire mes premiers messages, on croirait presque que je suis en Colombie pour faire du tourisme ! Néanmoins, la principale raison de mon voyage ici reste les études.

Jeudi et vendredi, nous avons participé aux deux journées de présentation de l'université de Los Andes, où nous allons étudier l'informatique. 20 000 étudiants y étudient toutes les matières possibles : médecine, physique, mathématiques, biologie, ingénierie, psychologie, administration, littérature, droit, langues, arts, etc. L'université est très réputée dans tout le pays, mais elle est aussi très chère et de ce fait, tous les étudiants viennent de familles riches.
Vu de dehors, ça ressemble à tous les bâtiments modernes de Bogota :

L'entrée principale de l'université
Présentation

Lors de la première journée, tous les étudiants étrangers en échange (environ 70) étaient réunis dans un amphithéâtre. On nous a présenté, dans l'ordre :

- comment va se passer notre année ici, avec les phases d'euphorie puis de déprime... C'était raconté de manière humoristique, afin de nous dire que nous pouvons demander du soutien si nous en avons besoin.

- la sécurité à l'université. On ne rentre pas à l'université comme dans un moulin. Il faut obligatoirement posséder une carte magnétique pour passer les portails de sécurité à l'entrée et à la sortie. Il y a des gardes partout à l'intérieur et l'extérieur de l'université, certains avec des gros chiens de garde ! On nous a aussi parlé de la prévention des vols et agressions à Bogota, en nous incitant à ne pas "dar la papaya" (litt. "donner la papaye") une expression qui signifie "montrer ostentoirement des signes de richesse en se baladant avec appareil photo, ipod, ordinateur, etc.".

- le service de médecine. Nous pouvons consulter gratuitement des médecins, et obtenir des vaccinations ou traitements si nécessaire. Le médecin nous a rassuré sur la qualité de l'eau du robinet à Bogota, qui est la troisième meilleure au monde ! Nous pouvons donc la boire sans souci.

A propos des cours, chaque professeur peut décider du fonctionnement de son cours : travail en groupe, travail individuel. Il décide aussi des évaluations, qui ont lieu tout au cours du semestre et/ou à la fin.
Les étudiants peuvent rater 20% des cours. Si certains leur semblent trop difficiles, ils peuvent les abandonner jusqu'au mois d'octobre. Je commence les cours lundi matin à 7h avec un cours sur le design de produits écolos. Il y a pas mal de cours qui commencent à cette heure-là, les colombiens aiment "madrugar", c'est-à-dire se lever tôt !

 
Visite

Nous nous sommes ensuite lancés dans la visite de l'université par petits groupes, l'occasion de discuter avec les autres étrangers. Il y a beaucoup, beaucoup de français qui viennent d'école d'ingénieur ou de commerce, beaucoup d'allemands et de mexicains aussi. Du coup, j'ai alterné entre le français, l'espagnol, l'allemand et l'anglais, et je me suis parfois bien emmêlé les pédales !

L'intérieur de l'université est très moderne et luxueux. Et surtout c'est ENORME ! Comme l'université est sur le flanc de la montagne, il faut monter beaucoup de marches. Plus on monte, plus les bâtiments sont vieux et typiques, il y a notamment de belles maisons coloniales ! Partout, on trouve des petites terrasses, des jardins, on se croirait dans un grand parc ! Il y a une dizaine de restaurants, cafétérias, fast-foods plus ou moins chers, cinq ou six bibliothèques ainsi que des distributeurs de monnaie.

Une "petite" salle d'informatique

L'intérieur d'un bâtiment

Des escaliers et une terrasse

Des vieilles maisons ont été rénovées pour abriter des salles de cours
Le gymnase

En montant encore plus haut (l'altitude se fait sentir !) on arrive au gymnase. Le mot gymnase semble bien faible, la dénomination "centro deportivo" (centre sportif) utilisée ici me semble mieux convenir, tant c'est grand !
Le centre fait cinq étages. On y trouve : un terrain extérieur, des courts de tennis,  un mini terrain de golf, une salle intérieure pour les sports collectifs, trois salles de muscu, une salle de danse, une salle de billards, une salle de jeux de société, une salle de ping-pong, quatre terrains de squash, un mur d'escalade, et au dernier étage, une piscine semi-olympique !!

Le "centro deportivo"

La piscine
Le gymnase est au milieu des arbres de la montagne, la vue depuis les fenêtres est vraiment belle !
On peut y pratiquer toutes sortes de sport, notamment de nombreux types de danse (hindou, salsa, contemporaine,...), des sports de combat (kick-boxing, kung fu, aikido, taekwondo...), des sports plus calmes (yoga, chi-kong, tai-chi...), et tous les sports collectifs possibles sauf... le handball. Pauvre Dimitri !

Tous les équipements et cours sont gratuits pour nous... voilà comment convaincre n'importe quel fainéant de se mettre au sport !
C'est assez enchantés par ce que nous venions de voir que nous avons quitté l'université ce jour-là ! Vivement lundi !


21 ans de Dim

Pour finir cet article en beauté, voici une petite photo que nous avons prise jeudi soir pour l'anniversaire de Dimitri. On peut notamment y voir une partie de nos futurs colocataires et voisins ! Ils ont fait la surprise à Dimitri de lui amener un gâteau au chocolat avec une bougie et une bouteille d'aguardiente, un alcool à base d'anis qui est traditionnel ici !

Caitlin (Australie), Daniel (Mexique), Dim, moi, Citlalli (Mexique), Guillermo (Mexique) et Sebastian (Allemagne)

Tiempo de mierda !

Il y a un sujet très important que je n'ai pas évoqué : le climat. On nous avait prévenu que Bogotá n'est pas réputée pour avoir un climat facile. Pendant nos premiers jours, j'ai pensé qu'il s'agissait d'une exagération. La plupart du temps, le ciel était couvert mais les températures agréables. Il devait faire dans les 15°C et on tenait très bien dehors avec un pull, même le soir quand il faisait nuit. Quand le ciel se découvrait et que le soleil tapait, on pouvait sortir en t-shirt sans problème !
Une agréable surprise, donc, jusqu'à hier... 

Il pleut, il pleut, il pleut. Je comprends pourquoi Bogotá connait des problèmes d'inondations tous les ans. Comme les rues sont souvent pentues, il y a des torrents d'eau qui coulent partout, des grosses mares par endroit où le sol est abimé. Hier, on est revenu rincés de l'université. Aujourd'hui, on a eu le courage de s'aventurer hors de l'hôtel sous le déluge, et de nouveau en rentrant on a du mettre tous nos vêtements à sécher dans notre dortoir, reconverti en séchoir géant. Quant à mes chaussures, elles sont toutes trempées !
En plus, il fait bien plus froid que les jours derniers...

Quand il pleut, la montagne disparait dans la brume...

Ici, les gens ont tous des parapluies. C'est assez marrant d'ailleurs, depuis hier on rencontre des vendeurs ambulants de parapluies partout dans les rues, qui chantent inlassablement "paragua, paragua, sombria, paragua, paragua"... On sait ce que sera notre prochain achat !


Découvertes culinaires, la suite !

Ce midi, on a suivi les indications du Petit Futé pour manger un bon plat traditionnel colombien (et si possible, sans huile...). Nous avons choisi un petit restaurant de la Candelaria qui existe depuis 1816 et a été élu "meilleur restaurant de Bogota pour déguster de la cuisine colombienne" il y a quelques années.
On a demandé conseil au serveur pour savoir quoi prendre, et il nous a conseillé deux spécialités de Bogota :

- le "chocolate completo" : ça ressemble plutôt à un petit déjeuner ! Il y a un chocolat chaud (délicieux !), un fromage colombien (je n'aime pas trop), une brioche au beurre et un petit pain. Le chocolat chaud est très répandu ici, nous en buvons tous les matins dans notre auberge. Pas de Nesquik, il est préparé dans une marmite sur le feu avec une vraie tablette de chocolat !

Le chocolate completo
- le "tamales" : c'est une sorte de grande papillote, enveloppée dans une feuille de bananier. A l'intérieur, un mélange de farine de maïs, de pâte de riz, d'épices et au milieu, un morceau de poulet. C'est pas mauvais ! Ce qui est bizarre, c'est de manger le chocolate completo avec le tamales, mais ça semble être normal ici !

Le tamales
Quelques originalités !

En sortant du restaurant, on s'est réfugié dans un supermarché pour se protéger de la pluie. J'en ai profité pour acheter un téléphone portable, puisqu'ici les téléphones s'achètent au supermarché ! Il y a d'ailleurs pas mal de différences comme ça entre la France et la Colombie. Les bureaux de presse n'existent pas et les journaux et cigarettes s'achètent dans la rue, auprès des très nombreux marchands ambulants. Il n'y a pas de cabines téléphoniques non plus, mais les marchands dans la rue proposent tous d'utiliser leur téléphone à des prix très bas (environ 0,10€ la minute). Ils vendent aussi beaucoup de fruits, de gâteaux et de chips.
On trouve aussi plein de magasins de photocopies et impressions. Apparemment, peu de colombiens possèdent des imprimantes et cela semble normal d'aller imprimer ses documents là-bas !

jeudi 28 juillet 2011

Llegada a Bogota (2)

La zona norte : immeubles et grandes avenues !
Avec le transmilenio, nous sommes arrivés dans le nord de la ville, la "zona norte". C'est la partie la plus riche de la ville et celle que les colombiens préfèrent, car il y a beaucoup de magasins, centres commerciaux et maisons à l'occidentale. Certaines maisons sont protégées par des barbelés, fils électriques ou morceaux de verre...

Cependant, le quartier n'a pas trop de charme et semble avoir été construit à la va-vite.
La plupart des étrangers préfèrent les quartiers plus pauvres mais plus authentiques comme la Candelaria où nous résidons actuellement.


La Candelaria est bien plus accueillante avec ses petites rues et ses vieilles maisons !



Nous avons cherché pendant deux heures le ministère des affaires étrangères parmi un labyrinthe d'immeubles en briques. De ce fait, nous sommes arrivés trop tard et nous n'avons pas pu avoir nos visas...

D'humeur aventureuse, nous avons décidé de tester la cuisine colombienne en commençant par les célèbres empanadas ! Ce sont des sortes de chaussons fourrés à la viande, au poisson, au fromage... c'est plutôt bon mais très gras !
Des empanadas

Le soir, on a décidé de se cuisiner un bon petit plat, plutôt simple dans une perspective française : des pâtes à la tomate avec du gruyère rapé.
On a trouvé les tomates plutôt facilement, mais pour le reste ça s'est corsé ! Impossible de trouver des pâtes qui ne soient pas enrichies en fer ou vitamines. Et le gruyère n'existe tout simplement pas, au grand dam de Dimitri ! Après cuisson, les pâtes étaient très collantes et pas très savoureuses... la prochaine fois, on ira faire un tour à Carrefour ou Casino, qui existent ici aussi !

On s'est aussi lancé dans la découverte des nombreux fruits tropicaux qui n'existent pas en Europe. Voici nos emplettes :

De haut en bas, de gauche à droite : un tangelo, un lulo, une "mango de azucar" et une "tomate de arbol"

- el tomate de arbol (litt. la tomate d'arbre) : la peau est épaisse et amère, mieux vaut éviter de la manger ! A l'intérieur, ça a un gout assez sucré, à moitié entre la tomate et le physalis à mon avis. C'est pas mauvais, mais pas incroyable non plus...
- el mango de azucar : c'est une toute petite mangue, délicieuse !
- el tangelo et el lulo : on les a pas encore mangés. Cependant, j'ai gouté un jus de lulo, très répandu ici avec le jus de mure et de fraise. Ça ressemble plus ou moins à un jus de pomme, pas mauvais !

Je vous tiens au courant, évidemment, de mes futures découvertes culinaires !
Je parlerai dans mon prochain article de la découverte de l'université et la rencontre avec tous les étrangers. Tout se passe très bien pour le moment et demain, on fête l'anniversaire de Dimitri ! Besos !

mercredi 27 juillet 2011

Llegada a Bogotá !

Enfin, nous voici arrivés en terre colombienne !
Après une escale à Cali, nous avons atterri à l'aéroport de Bogotá lundi soir vers 20h.

Bogotá est la capitale de la Colombie. La ville est située sur un plateau à 2600m d'altitude et compte environ 8 millions d'habitants.







Premières impressions

- Tiens, il fait nuit ! Et oui, en Colombie il fait nuit dès 18h, mais le soleil se lève tôt le matin, vers 6h je crois.
- Ça sent pas bon ! Apparemment, l'essence des voitures est de basse qualité et contient du plomb, de ce fait ça sent très fort les gaz d'échappement partout dans la ville. 
Nous avions un peu peur de suffoquer avec l'altitude, mais en vérité on n'a senti aucune différence.

Nous avons pris un taxi pour aller à l'auberge. On a eu bien peur sur la route, les taxis roulent très vite et manquent d'écraser des piétons à chaque coin de rue ! En plus, il n'y a pas de ceinture de sécurité...
L'auberge se trouve dans le centre historique de la ville, la Candelaria. Nous avons choisi de nous poser dans ce quartier le temps de trouver un appartement, car il est situé tout près de l'université. On y trouve de vieux bâtiments, notamment des maisons coloniales comme celle de notre auberge :

L'intérieur de notre auberge est très sympa !

Premières surprises

Une douche électrique
- Les toilettes : pour ne pas boucher les canalisations, on ne jette pas le papier dans les toilettes, mais dans une poubelle à côté ! Évidemment on se fait avoir les premières fois, car l'habitude est difficile à prendre !

- Les douches : dans de nombreuses auberges d'Amérique du Sud, on utilise les douches électriques. Pour avoir de l'eau chaude, il faut que le filet d'eau soit très fin. Mais comme il fait froid dehors, on se les pèle quand même ! Voilà qui va me guérir de ma passion pour les longues douches.

- Les distributeurs de monnaie : il faut insérer la carte, puis l'enlever, puis la réinsérer quand une lumière s'éteint, puis on a deux secondes pour répondre à chaque question de la machine sinon le retrait est annulé ! Au bout du cinquième essai, on y arrive. Mais avec le stress, j'ai retiré 20 000 pesos au lieu de 200 000 pesos, soit l'équivalent de 8€...


On a rencontré un couple de français très sympas avec qui on a un peu discuté. Puis on est partis se coucher, un peu crevés par le décalage horaire (7 heures de plus dans la journée !).


 Premières découvertes

Mardi, on a décidé de partir à la découverte de la ville et de trouver le ministère des affaires étrangères pour obtenir notre visa. En sortant de l'auberge, on a pu observer les montagnes baignées dans la brume et le célèbre Montserrate, un sanctuaire très connu où on peu accéder en téléphérique (on espère le faire bientôt !).
Voici à peu près la vue qu'on a depuis la Candelaria. Le Montserrate est le petit bâtiment blanc en haut, mais on ne le voit pas très bien.

Notre première mission : se repérer dans Bogota ! Une dame de l'auberge, très sympa, nous a passé un plan de la ville. Elle nous a indiqué la rue où prendre le bus pour se rendre au ministère. Ici, les rues n'ont pas de nom. Les rues qui vont du nord au sud s'appellent "carreras" et celle de l'ouest à l'est "calles", et elles portent toutes un numéro. Comme la ville est à peu près organisée en quadrillage et que les numéros des rues vont croissants, on arrive plus ou moins à se repérer.

Deuxième mission : ne pas se faire écraser. Il y a peu de feux pour les piétons et les gens traversent au feeling la plupart des rues, même les grandes avenues. Cependant, il semble que les taxis n'accordent pas beaucoup d'importance à la vie humaine, ils roulent comme des fous, il faut donc être très prudent !


Le transmilenio à un arrêt
Troisième mission : trouver un bus. On a marché pendant près d'une demi heure sur une grande avenue en cherchant un arrêt de bus, avant de comprendre le fonctionnement : les gens arrêtent les bus avec un signe de la main là où ils ont envie de le prendre, et de même, ils descendent là où ça les arrange en demandant au chauffeur !
On a préféré essayer un moyen de transport un peu plus organisé, le transmilenio ! Ce sont aussi des bus, mais ils fonctionnent plus comme des rames de métro, avec des arrêts fermés où l'on n'accède qu'avec un ticket. Dans le transmilenio aussi, la conduite est très énergique, il faut bien se tenir !


La suite des aventures arrive bientôt !

mardi 26 juillet 2011

Madrid



Le moment est enfin venu de partager avec vous mes aventures à l'autre bout du monde. J'espère avoir le temps d'actualiser ce blog aussi souvent que possible, car je suis sure que j'aurai beaucoup de choses à raconter.

Pour rappeler le contexte de mon voyage, je pars étudier dix mois en échange scolaire à l'université de Los Andes à Bogotá, la capitale de la Colombie. J'y suivrai principalement des cours d'informatique. Dimitri m'accompagne dans cette aventure, d'où l'usage du "nous".


Une fois n'est pas coutume, mon premier article ne parlera pas de la Colombie, mais de mon départ et mon escale à Madrid.

Mon voyage a véritablement commencé le jeudi 21 juillet quand j'ai quitté la gare routière de Nantes dans un car Eurolines en direction de Madrid. Le trajet a duré 15 heures et nous sommes arrivés à Madrid vers midi. Il faisait très beau et très chaud, nous n'avions pas vu le ciel bleu depuis longtemps !

Après avoir trainé nos valises dans le métro madrilène et galéré pendant une heure pour trouver notre hôtel (le nom de l'hôtel était indiqué près de l'interphone à l'entrée, c'est tout !), nous nous sommes baladés dans la capitale pendant les journées de vendredi et samedi.

Madrid est une ville très vivante où tous les gens vivent dehors jusque tard le soir. Nous avons beaucoup marché et vu certains monuments connus : la Puerta del Sol, la Plaza Mayor, le Palacio Real...

Le Palacio Real sous le ciel bleu
 Un peu assommés par la chaleur, nous nous sommes réfugiés au Museo de la Reina Sofia, n musée d'art plutôt contemporain. On peut notamment y observer plusieurs œuvres de Picasso dont le célèbre "Guernica".
Nous voulions également profiter de notre passage pour gouter aux traditionnelles tapas ! Notre première tentative a été un échec : on nous a servi des tranches de pain rassi recouvertes de charcuterie de grande surface... Par chance, nous avons découvert plus tard un marché couvert bien plus typique où nous avons dégusté de délicieuses tapas en tout genre, debout comme le veut la tradition !


Le marché couvert à Madrid
Dimanche 24 juillet, nous avons plié bagage direction l'aéroport pour prendre l'avion vers Bogotá à 16h30. Nous avons un peu trainé dans l'aéroport en pensant être en avance, mais en arrivant au guichet d'Avianca vers 15h, on nous a annoncé que nous étions les derniers passagers et qu'il n'y avait plus de place dans l'avion. Pour reprendre l'expression, nous étions en "stand-by". Après quelques instants d'incrédulité et de baraguinages d'indignation en espagnol, nous avons été plutôt rassurés sur notre sort : nous pouvions partir le lendemain vers midi. De plus, Avianca nous offrait une nuit dans un hotel quatre étoiles, avec transports et repas gratuits, le tout assorti d'une charmante compensation financière !
Nous avons bien profité de notre nuit à l'Auditorium : c'est l'hôtel le plus grand d'Europe, avec 870 chambres très luxueuses ! Il y a également une piscine, un sauna et une salle de sport. Merci Avianca !
Vin rouge d'Alicante, ananas et glace au chocolat offerts par Avianca
Notre "petite" chambre d'hôtel
 Lundi midi, nous avons pris place dans l'airbus A330 d'Avianca, et nous avons dit au revoir à la terre espagnole pour nous envoler vers notre ville d'adoption : Bogotá !